La mode aujourd'hui

" Tu n'es pas née à Paris mais Paris t'as adoptée", tel est le slogan du parfum Parisienne de Yves Saint Laurent. Cette publicité a était tournée à Paris, elle en porte d'ailleurs quelques symboles avec la vision de la Tour Eiffel et également le nom du parfum. La marque à choisi Kate Moss (mannequin britannique) pour être l’égérie de ce parfum on voit ainsi qu'être parisienne, c'est un état d'esprit.

1. La fashion week, source de concurrence

     Chaque année, la semaine de la mode (dit « fashion week ») se déroule à paris, là où de nombreux créateurs célèbres et renommés se retrouvent, tout cela est lié aux médias qui servent de messagers entre la mode et le reste du monde.
     La fashion-week de Paris, qui est aussi appelé « Semaine de la mode à Paris » est une célèbre semaine de défilés qui se déroule deux fois par an depuis 1973 pour célébrer les événements des collections Printemps/été et Automne/hiver. Les dates sont déterminées par la Fédération Française de la Couture (également constituée en 1973 et issue de la Chambre Syndicale de la Haute Couture créée en 1868 ). Le plus souvent, cet événement se déroule au Carrousel du Louvre qui se situe dans le premier arrondissement de Paris. La Fashion week est aussi présente dans d'autres villes du monde, symboliques de la mode, telles que Milan, Londres ou New-York ce qui créa de la concurrence entre ces nombreuses villes dans le domaine de la mode.
     L'histoire de la Fashion Week commence aux Etats-Unis, à New York en pleine Seconde Guerre mondiale. C'est les Américains, qui, étants jaloux du rayonnement de la France dans le monde en matière de mode, ont instauré la Fashion Week pour mettre en avant les stylistes américains. Les premières Fashion Week n'étaient adressées qu'aux journalistes de mode et non aux clients des maisons de couture et s'appelaient « Press week ». A la fin de la guerre, les grandes capitales de la mode en Europe ont lancé à leur tour une Fashion Week. Paris est vite revenue sur le devant de la scène grâce, notamment, à l'émergence du New Look de Christian Dior et à ses autres nombreux stylistes d'aujourd'hui tels que Jean Paul Gauthier et Karl Lagerfeld.
      La fashion week a en effet crée de la concurrence avec les villes de Milan, New York ou Londres. En effet une grande question se pose; est-ce que Paris demeurera comme « La capitale de la mode »?
    D'apres quelques médias tels que Public ou TF1 News, la nouvelle capitale de la mode serait, depuis 2011, Londres. La cause de cela serait l'emballement médiatique entourant la maison Alexander Mc Queen à l'occasion du mariage de Kate et William. Le 29 avril, pour dire oui à son prince, la duchesse de Cambridge portait en effet une robe signée Sarah Burton, de la maison Mc Queen. Un événement vu par une partie du monde diffusé par la télévision.
     De plus, la concurrence, étant jadis jalouse de la popularité de Paris en matière de mode et de haute couture, créa cet effet de compétition entre ces grandes villes symboliques. Mais chaque pays a sa, propre mode, son propre style. Paris a installé le sien et reste éternel. Mais comme l'a dit Coco Chanel « La mode se démode », ce qui fait que Paris reste la capitale de la mode, malgrè quelle change et qu'elle diffère de pays en pays.
     Mais Paris, et surtout la mode parisienne reste toujours une inspiration d'habillement chez les stars et mannequins dont les américains, par exemple Kate Moss, aperçue à la sortie du défilé Saint Laurent, la cover girl de Vogue Paris portait une petite robe noire de la maison française, spécialement conçue pour elle par Hedi Slimane (couturier francais pour une marque francaise). Aujourd'hui, Paris doit faire face à la concurrence de New York, Los Angeles, Milan et de certaines villes asiatiques. L'habillement de luxe est particulièrement présent dans le 8e arrondissement, avenue Montaigne ou rue du Faubourg-Saint-Honoré notamment. On y trouve le siège de LVMH, premier groupe mondial dans le secteur du luxe, Hermès, Cartier, Dior et les boutiques de nombreux grands couturiers indépendants Paris est aussi une des capitales du « shopping » et des magasins aux enseignes réputées et présentes partout dans le monde, les Galeries Lafayette ou le Printemps.

2. Un secteur de formation

     Depuis plusieurs années, les entreprises françaises doivent faire face à la concurrence venue des pays émergents. Certaines filières résistent mieux que d’autres. C’est le cas de la couture et de la maroquinerie. Pour sortir leur épingle du jeu, certains professionnels préfèrent miser sur une activité de niche mais porteuse : l’innovation. Jean Paul Gaultier, Sonia Rykiel, Christian Lacroix, John Galliano : ces créateurs font rêver de nombreux jeunes qui se pressent aux portes des écoles de mode pour tenter leur chance. En réalité, les stars sont rares dans ce métier. Si l’on recherche toujours d’excellents modélistes, on recrute peu de stylistes, surtout s’ils sont débutants et inexpérimentés. En France nous comptons aujourd'hui 67 écoles de stylisme ou des métiers de la mode au dessus du niveau Baccalauréat. Les frais de scolarités des écoles privés varient de 4350 € à 24800€ par an pour la plus prestigieuse. Certaines écoles publiques et donc gratuites dispensent ce secteur, mais le recrutement se fait principalement sur des personnes ayant déjà un pas dans ce domaine c'est à dire les titulaires d'un baccalauréat professionnel ou technologique. Concernant les plus prestigieuses écoles de la mode, elles se trouvent en France, certaines sont même internationales pour accueillir les étrangers qui rêvent de mode française, une innovation qui place une fois de plus la France en tant que capitale de la mode!
Mais ces écoles sont en particulier situés à Paris, car la France est pays très polarisé dans le domaine de la mode, en effet plus de 80% des entreprises de haute couture française confèrent à Paris comme nous pouvons le remarquer ci-dessous :

      Ces entreprises seront des potentielles futures entreprises des étudiants des grandes écoles de mode, c’est pourquoi ces dernières confèrent également à Paris, pour garder cette proximité des grands évènements de mode qui s’y trouvent tels que la fashion week.
Un exemple de grande école de la mode parisienne: L'école de la chambre syndicale de la couture parisienne, créée en 1927 par la Chambre Syndicale de la Haute Couture, elle témoigne de l’intérêt constant qu’ont porté les Couturiers et les Créateurs de mode, d’une part à la formation technique hautement qualifiée que requièrent leurs métiers, d’autre part à l’avènement des nouveaux talents qui créeront la mode de demain. C’est l’école la plus prestigieuse et importante de la mode parisienne en France, on y trouve des créateurs-designer connus tels que Valentino ou Yves Saint Laurent. On distingue d’autres prestigieuses écoles de mode dans le monde : la deuxième plus prestigieuse à l’échelle mondiale est la « Central St. Martins College of Artand design » située à Londre, les frais de scolarité s’élevent à un peu plus de 20000€ par An et y a accueilli des étudiants tels que Stella McCartney ou John Galliano. On compte aussi deux grandes écoles privées aux Etats-Unis, à New-York comme « Parsons The New School for Design » ou « Fashion Institute of Technology ». Mais comme nous l’avions précédemment précisé, la plus prestigieuse école à l’échelle est une école française (L'école de la chambre syndicale de la couture parisienne) ce qui nous montre que Paris est une fois de plus la capitale de la mode dans le domaine de la formation qui n’est pas des moindre car c’est grace à ces écoles que se formeront de futurs grands créateurs.

3. L’aspect économique de la mode

      La mode possède un aspect économique très important pour notre pays. Les établissements de ce secteur sont essentiellement localisés à Paris et tournés vers l’exportation. Les ventes directes à l’étranger atteignent plus de 65 % du chiffre d’affaires et c’est notamment le cas pour des entités de plus de 100 salariés. C’est par le fait que Paris possède une excellente réputation dans le domaine de la mode que tant d’étrangers fassent tout pour obtenir des créations issues de notre capitale. Les publicités, avec 5 % du chiffre d’affaire ont un impact important sur la transmission de l’information. Sans elles, les étrangers ne sauraient s’imaginer quels sont nos marques françaises et leurs créations.
Les grands couturiers spécialisés dans l’habillement sur mesure sont en France au nombre de 10 : Adeline André, Chanel, Christian Dior, Christian Lacroix, Dominique Sirop, Emmanuel Ungaro, Franck Sorbie, Givenchy, Jean-Paul Gaultier et Scherrer. Le secteur de l’habillement sur mesure est composé de douze entreprises de plus de 20 salariés, privilégiant le savoir-faire artisanal.
Malgrè les faibles effectifs d’entreprises de haute couture, ces derniers connaissent une augmentation du chiffre d’affaire. Selon l’INSEE, voiçi les deux derniers rapports des chiffres clés du secteur, l’un en 2000, l’autre en 2003. (Il n’y en existe pas de plus récent).


      Nous pouvons en effet remarquer que malgré la diminution des entreprises (de 22 entreprises en 2000 à 12 entreprises en 2003), celles-ci ont une productivité plutôt en hausse par l’augmentation du chiffre d’affaire. Cela nous montre que le France, ou plutôt Paris car plus de 80% de ces entreprises sont situées dans notre capitale, est en expansion du marché de la mode. Ce marché s’agrandit grâce à la publicité qui offre au monde entier la possibilité d’obtenir des créations françaises, d’où un taux d’exportation élevé en 2003 (66.2%). Mais cet aspect économique est lié à la publicité et aux médias. En effet, sans ces derniers Paris ne pourrait être reconnue à l’échelle mondiale, ce qui diminuerait, et pas de peu, le nombre de journalistes, créateurs et designer des pays étrangers qui viennent en France pour découvrir la mode française, et cela diminuerait donc la concurrence. Tout ça aurait un impact négatif sur la productivité et donc le chiffre d’affaire de nos entreprises et créateurs Parisiens.